- EAN13
- 9782130737780
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 05/11/2015
- Collection
- Pratiques corporelles
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Si pendant longtemps réfléchir sur la place du corps dans la culture
occidentale revenait à constater « sa place en tant que silence », à la
différence de l’Orient ou de l’Extrême Orient, aujourd’hui force est de
constater qu’il a toujours eu un rôle de vecteur social, psychologique,
culturel et religieux. Il a toujours été dans notre vie quotidienne un moyen
de communication, d’échange par l’usage d’un certain nombre de signes, liés au
langage, aux gestes, aux vêtements, aux institutions, aux perceptions que nous
avons de la réalité. Ne négligeons pas non plus son importance dans les arts
plastiques, dans le sport, dans les sciences, le rendant en fait omniprésent
dans notre culture.Alors comment rendre compte de la multitude de facettes
qu’il a eue au sein de notre histoire et ne pas montrer, contrairement à ce
qu’écrivait Leibniz, « que tout ce qui se fait dans le corps de l’homme n’est
pas aussi mécanique que ce qui se fait dans une montre ». Comment ne pas le
limiter à quelques thèmes aussi réducteurs que celui de l’opposition classique
matière-esprit, eros-thanatos, bref, ne le définir que comme matière à
problèmes ? Comment montrer que l’homme a toujours été « le corps qui pense,
le corps qu’il pense, le corps qu’il est, le corps qu’il a » ? Autrement dit
comment montrer que le corps pouvait avoir une histoire autre que celle que
l’histoire lui imposait.
occidentale revenait à constater « sa place en tant que silence », à la
différence de l’Orient ou de l’Extrême Orient, aujourd’hui force est de
constater qu’il a toujours eu un rôle de vecteur social, psychologique,
culturel et religieux. Il a toujours été dans notre vie quotidienne un moyen
de communication, d’échange par l’usage d’un certain nombre de signes, liés au
langage, aux gestes, aux vêtements, aux institutions, aux perceptions que nous
avons de la réalité. Ne négligeons pas non plus son importance dans les arts
plastiques, dans le sport, dans les sciences, le rendant en fait omniprésent
dans notre culture.Alors comment rendre compte de la multitude de facettes
qu’il a eue au sein de notre histoire et ne pas montrer, contrairement à ce
qu’écrivait Leibniz, « que tout ce qui se fait dans le corps de l’homme n’est
pas aussi mécanique que ce qui se fait dans une montre ». Comment ne pas le
limiter à quelques thèmes aussi réducteurs que celui de l’opposition classique
matière-esprit, eros-thanatos, bref, ne le définir que comme matière à
problèmes ? Comment montrer que l’homme a toujours été « le corps qui pense,
le corps qu’il pense, le corps qu’il est, le corps qu’il a » ? Autrement dit
comment montrer que le corps pouvait avoir une histoire autre que celle que
l’histoire lui imposait.
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