- EAN13
- 9782869065406
- Éditeur
- Presses universitaires François-Rabelais
- Date de publication
- 16/07/2018
- Collection
- Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Hôtels de ville
Architecture publique à la Renaissance
Presses universitaires François-Rabelais
Renaissance
Halles et hôtels de ville, parfois réunis dans un seul ensemble monumental,
ont occupé, de la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne, une place
particulière dans l'imaginaire urbain, en cristallisant l'idée d'appartenance
à une communauté d'intérêts et d'origines. Si la création des halles à
proprement parler est à mettre en rapport avec l'essor urbain et le
développement des échanges économiques du Moyen Âge, les hôtels de ville, qui
offraient aux membres du conseil un local représentatif où puissent être
centralisées les différentes fonctions de gouvernement, sont aussi le reflet
de l'émergence du pouvoir municipal. Hôtels de ville ou beffrois constituèrent
aussi des lieux de mémoire, où les villes conservaient leurs chartes et
privilèges, tandis qu'en façade extérieure bretèches ou oriels – des balcons
au XVIIe siècle – comme tribunes de proclamation, rendaient tangibles l'image
du pouvoir communal. Les maisons communes offraient encore, dans le cadre des
réceptions officielles, des fêtes, des Joyeuses Entrées des souverains, des
espaces de représentation ou des lieux de célébration religieuse, diverses
cérémonies accompagnant la tenue des conseils. Points de rassemblement des
milices communales, elles affirmaient enfin le pouvoir politique de la ville.
Mais la constitution de vastes ensembles monumentaux ouverts sur les places
urbaines, et associant halles et maisons communes dans un espace urbain
densifié, présentait d'énormes difficultés. Aussi les architectures de ces
maisons communes furent variées, dans l'espace comme dans le temps, des
grandes cités des Pays-Bas à celles d'Italie ou des pays germaniques, des
compositions monumentales aux simples maisons de ville faisant office, dans
bien des cas, d'édifices publics.
ont occupé, de la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne, une place
particulière dans l'imaginaire urbain, en cristallisant l'idée d'appartenance
à une communauté d'intérêts et d'origines. Si la création des halles à
proprement parler est à mettre en rapport avec l'essor urbain et le
développement des échanges économiques du Moyen Âge, les hôtels de ville, qui
offraient aux membres du conseil un local représentatif où puissent être
centralisées les différentes fonctions de gouvernement, sont aussi le reflet
de l'émergence du pouvoir municipal. Hôtels de ville ou beffrois constituèrent
aussi des lieux de mémoire, où les villes conservaient leurs chartes et
privilèges, tandis qu'en façade extérieure bretèches ou oriels – des balcons
au XVIIe siècle – comme tribunes de proclamation, rendaient tangibles l'image
du pouvoir communal. Les maisons communes offraient encore, dans le cadre des
réceptions officielles, des fêtes, des Joyeuses Entrées des souverains, des
espaces de représentation ou des lieux de célébration religieuse, diverses
cérémonies accompagnant la tenue des conseils. Points de rassemblement des
milices communales, elles affirmaient enfin le pouvoir politique de la ville.
Mais la constitution de vastes ensembles monumentaux ouverts sur les places
urbaines, et associant halles et maisons communes dans un espace urbain
densifié, présentait d'énormes difficultés. Aussi les architectures de ces
maisons communes furent variées, dans l'espace comme dans le temps, des
grandes cités des Pays-Bas à celles d'Italie ou des pays germaniques, des
compositions monumentales aux simples maisons de ville faisant office, dans
bien des cas, d'édifices publics.
S'identifier pour envoyer des commentaires.