- EAN13
- 9782848190594
- ISBN
- 978-2-84819-059-4
- Éditeur
- Éditions Créer
- Date de publication
- 03/12/2005
- Collection
- LITTERATURE
- Dimensions
- 20 x 12 x 0,8 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
UN BEL AMOUR EN CHATAIGNERAIE - Theodule Quiers, Rosa Aurières St Constant (Cantal) 1864-1865
Théodule (Léon) Quiers, Rosa Aurières
De Théodule Quiers, Rosa Aurières
Illustrations de Olivier Ondelate
Édité par Pierre-Julien Quiers
Éditions Créer
Litterature
Autre version disponible
Rien ne m'incitait à aller dans ce coin reculté du Cantal, sinon mon père et son "secret" de Noël. Minuit avait sonné, les enfants avaient encore le nez fourré dans les papiers cadeaux, quand d'un air mystérieux mon père nous invita à le suivre au salon. Il se mit à lire lentement les lettres qu'il tenait serrées dans les mains...
Vingt-deux lettres pour un pèlerinage amoureux à travers une époque, un lieu. Romance corsetée et pourtant libre, d'un autre âge, qui mêle crainte du qu'en dira-t-on, prudes réticences, coquetteries, où chaque personnage tient son rôle, jeunes amoureux, intermédiaire bienveillant, père que l'on imagine bourru et réticent pour la forme. Ce voyage m'avait ébloui. J'aurai voulu qu'il se poursuive encore. Mais la correspondance s'achevait.
« Voilà l'histoire de Théodule (Léon) et Rosa, conclut mon père au terme de la dernière lettre. Jean-Pierre Joseph, leur fils et mon grand-père, était un homme austère. Il n'avait ni la fine gaité de sa mère, ni la fougue romantique de son père, comme si, toute sa vie, il avait porté secrètement le poids du grand amour brisé de ses parents. Il a pieusement conservé les lettres et les a transmises à mon père qui m'en a donné, à son tour, la garde. Je te les remets pour que tu les remettes à ton fils. Qu'il puisse vivre à vingt ans les même émois ».
Vingt-deux lettres pour un pèlerinage amoureux à travers une époque, un lieu. Romance corsetée et pourtant libre, d'un autre âge, qui mêle crainte du qu'en dira-t-on, prudes réticences, coquetteries, où chaque personnage tient son rôle, jeunes amoureux, intermédiaire bienveillant, père que l'on imagine bourru et réticent pour la forme. Ce voyage m'avait ébloui. J'aurai voulu qu'il se poursuive encore. Mais la correspondance s'achevait.
« Voilà l'histoire de Théodule (Léon) et Rosa, conclut mon père au terme de la dernière lettre. Jean-Pierre Joseph, leur fils et mon grand-père, était un homme austère. Il n'avait ni la fine gaité de sa mère, ni la fougue romantique de son père, comme si, toute sa vie, il avait porté secrètement le poids du grand amour brisé de ses parents. Il a pieusement conservé les lettres et les a transmises à mon père qui m'en a donné, à son tour, la garde. Je te les remets pour que tu les remettes à ton fils. Qu'il puisse vivre à vingt ans les même émois ».
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