NOUVEAUTES LITTERATURE AOUT SEPTEMBRE 2020

Litterature francophone

« Il fallait que la planète ferme pour que les coeurs s'ouvrent. »



Le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie ? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 35 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour ?

Avec ce conte philosophique irrésistible et poignant, au coeur d'une actualité bouleversant tous nos repères, Didier van Cauwelaert entraîne nos peurs, nos détresses, nos colères dans un tourbillon de révolte, de joie libératrice et d'espoir.


Éditions de L'Olivier

Thomas, Mehdi et Louise se connaissent depuis l’enfance.
À cette époque, Les Verrières étaient un terrain de jeux inépuisable.
Aujourd’hui, ils ont grandi, leur quartier s’est délabré et, le temps d’un été,
l’usine devient le centre de leurs vies.
L’usine, où leurs pères ont trimé pendant tant d’années et où Thomas et
Mehdi viennent d’être engagés.
L’usine, au coeur de la thèse que Louise prépare sur les ouvriers frontaliers,
entre France et Suisse.
Ces enfants des classes populaires aspiraient à une vie meilleure. Ils se
retrouvent dans un monde aseptisé plus violent encore que celui de leurs
parents. Là, il n’y a plus d’ouvriers, mais des opérateurs, et les machines
brillent d’une étrange beauté.
Avec cette grande fresque sur la puissance et la fragilité de l’héritage
social, Thomas Flahaut écrit le roman d’une génération, ses rêves, ses
espoirs, ses désillusions.


Avril s’inquiète pour Elias. Elle l’aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l’empêche de vivre pleinement.
Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu’a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d’être le fils du « fou ». De celui qui se dit magnétiseur, médium ou même paradoxologue et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires.
L’amour d’Avril suffira-t-il pour qu’Elias échappe à cette enfance abîmée ?


Roman

Albin Michel

Memphis, juillet 1878. En pleine rue, pris d’un mal fulgurant, un homme s’écroule et meurt. Il est la première victime d’une étrange maladie, qui va faire des milliers de morts en quelques jours.
Anne Cook tient la maison close la plus luxueuse de la ville et l’homme qui vient de mourir sortait de son établissement. Keathing dirige le journal local. Raciste, proche du Ku Klux Klan, il découvre la fièvre qui sème la terreur et le chaos dans Memphis. Raphael T. Brown est un ancien esclave, qui se bat depuis des années pour que ses habitants reconnaissent son statut d’homme
libre. Quand les premiers pillards débarquent, c’est lui qui, le premier, va prendre les armes et défendre cette ville qui ne voulait pas de lui.
Trois personnages exceptionnels. Trois destins révélés par une même tragédie.
Le troisième roman de Sébastien Spitzer se fonde sur un épisode méconnu de l’histoire américaine, une épidémie de fièvre jaune qui fit à la fin du XIXe siècle 20 000 morts dont 5 000 pour la seule ville de Memphis. Dans ce récit
qui mêle faits réels et fiction romanesque, l’auteur de Ces rêves qu’on piétine, récompensé par le prix Stanislas, et de Le cœur battant du monde interroge, par delà le bien et le mal, les fondements de la morale et du racisme, dévoilant de surprenants héros autant que d’insoupçonnables lâches.


Longtemps je me suis couché à plusieurs. Chez nous on est au moins deux par lit. Pas étonnant ma mère a eu treize enfants." Proust serait fier de moi. Sa première phrase "Longtemps je me suis couché de bonne heure" n’est pas à la hauteur.» 

Orly, Cité Million, 1964. Un adolescent de quinze ans, pour l’amour d’une Albertine, plonge dans l’œuvre de Marcel Proust. Jusqu’à l’obsession. Autour de lui, se bousculent un Charlus égoutier, une Odette infirmière à domicile, une duchesse de Guermantes battant ses tapis à la fenêtre…. Rêve ou réalité, peu importe, quand il sera grand, il sera Proust.

Avec la verve et l’imagination qui ont fait le succès du Champ de personne, Daniel Picouly transpose l’univers de Marcel Proust dans sa banlieue d’Orly. Le récit profond et drôle d’une éducation sentimentale, hommage à l’école, à sa famille et à l’auteur de La Recherche. À tout ce qui a fait de lui l’écrivain qu’il est aujourd’hui.