Remous en eaux troubles, Thriller
EAN13
9782359622232
Éditeur
Ex Aequo
Date de publication
Collection
Rouge
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Remous en eaux troubles

Thriller

Ex Aequo

Rouge

Indisponible
Mort mystérieuse pour les fêtes de la Tarasque.

Il était cinq heures et demie lorsqu’il descendit le talus d’herbes séchées
les bras chargés de tout son attirail, avant d’arriver sur une plage de sable
gris. Sur la route, un couple de joggeurs profitait de la fraîcheur matinale
avant les premiers spectacles de ce dimanche pour les fêtes de la Tarasque.
C’est la toute dernière fois que quelqu’un vit Jérôme Blanboulet. Le Rhône
était calme. Il traversa la rue des Progrès, sa main droite s’engourdissant
sur la canne au pommeau d’olivier finement sculpté qu’elle serrait, avant de
bifurquer sur la droite pour continuer la rue de la Liberté. Devant lui se
dressait la masse imposante de la Collégiale Sainte Marthe. Une odeur
pestilentielle le fit grimacer. C’était la première fois depuis trois ans
qu’il faisait ce trajet chaque mois qu’il respirait une telle puanteur. Une
odeur d’égouts qui flottait dans l’air glacial. Il pensa qu’il devrait
prévenir son « ami » le Maire afin qu’il remédie à cela au plus vite. En
tournant pour longer l’abside de l’église, Gauthier Coubert de Leuze se
figea…pour l’éternité.

Laissez-vous tenter par ce thriller, et plongez dans l'atmosphère du Rhône.

EXTRAIT

Jérôme Blanboulet se leva très tôt ce dimanche vingt-huit juin 2009 avec le
sentiment d’avoir passé une très mauvaise nuit et même de ne pas avoir passé
de nuit du tout.
Il avait la tête lourde et tous les muscles engourdis par les efforts qu’il
avait fournis.
Il avait décidé d’aller pêcher sur les bords du Rhône afin d’oublier ses
frasques de la veille.
Vers cinq heures il se faufila hors de sa chambre et traversa le salon en
chaussettes afin de faire le moins de bruit possible.
Il avait dormi tout habillé, sans défaire le lit, fatigué qu’il avait été par
ses « exploits ». Il passa sa main sur ses joues pas rasées. Il pensa qu’il se
raserait le lendemain pour aller à son travail, ce serait bien suffisant.
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