La révolte d’un orphelin, Roman
EAN13
9782378777661
Éditeur
Le Lys Bleu Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La révolte d’un orphelin

Roman

Le Lys Bleu Éditions

Indisponible
Un jeune homme décide de tenter le tout pour le tout pour sortir sa famille de
la pauvreté.

La révolte d’un orphelin conte le récit d’un jeune homme issu d’une famille
misérable, qui, dès sa naissance, perd tragiquement sa mère à la suite d' un
accouchement difficile ; après le décès de sa mère, son quotidien au fil des
temps sera un cocktail de misères, de frustrations, de persécutions et de
traumatisme. Révolté par ces conditions dégradables qui gâchent sa vie, il
prend une décision très forte malgré des remparts : sortir sa famille de la
précarité et, surtout, honorer ce qu’il avait appelé le sacrifice ultime
qu’avait fait sa mère pour qu’il puisse naitre.

Plongez-vous dans ce roman qui retrace le parcours d'un jeune homme orphelin
qui se bat pour aider sa famille et honorer le sacrifice de sa mère.

EXTRAIT

Quinze mois s’étaient écoulés jour pour jour après le décès de madame Bekolo.
Monsieur Bekolo avec l’aide de la femme de son grand frère avait pu surmonter
cette épreuve jusque-là. Bien évidemment, c’était très pénible pour un homme
de s’occuper d’un nouveau-né. Le laver, le nourrir au biberon, ce n’était pas
du tout facile. En plus, il devait chaque jour, aller au champ. Tous les
travaux de la maison lui étaient destinés : la lessive, la vaisselle la
cuisson sans oublier les travaux champêtres qui l’occupaient tellement.
Financièrement, il ne s’était jamais heurté à un degré de difficultés aussi
élevé. Pour acheter du lait au nourrisson, il était obligé de s’endetter après
épuisement de ses petites économies. Les aides reçues de sa famille, de celle
de sa défunte épouse et des amis et connaissances, s’étaient avérées elles
aussi insuffisantes après quinze mois.
Au bout de quinze mois après la naissance de son fils, monsieur Bekolo était
vraiment à bout de souffle, il n’en pouvait plus, toutes les voies s’étaient
épuisées. Il ne pouvait plus acheter du lait à son fils. Il avait épuisé ses
ressources financières, il s’était fortement endetté. Il voulut même
contracter d’autres emprunts mais il n’avait pas trouvé de créanciers ; il
était à bout ; il était au bord du précipice. Il décida donc malgré lui de
soumettre l’enfant au rythme normal de la maison. L’enfant mangeait ce que
lui-même il mangeait. Lorsqu’il cuisinait les tubercules, pour qu’Evina puisse
les avaler aisément, il les pilait. L’alimentation vraisemblablement était
pauvre, et Evina était particulièrement fragile.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Julius Leonel Abada Belinga est né en 1995 dans le centre du Cameroun. Il est
titulaire d’un master en science politique obtenu à l’université de Yaoundé II
Soa.
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