- EAN13
- 9782600362252
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2020
- Collection
- Textes Littéraires Français
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Nous avons bu tant de rosées
En échange de notre sang
Que la terre cent fois brûlée
Nous sait bon gré d’être vivants.
François Cheng écrivit ce quatrain vers 1958-1960, alors qu’il en était encore
à apprendre la langue française. Tout au long de sa pratique poétique
inventive, Cheng a investi de nombreux genres littéraires ; il revient
aujourd’hui au quatrain. Celui-ci lui permet de réunir tradition chinoise et
tradition française. En l’adoptant, l’académicien confirme son appartenance à
ce double fond – quant à la forme, concise et dense à la fois, et quant à un
contenu duel, tant en matière de poétique (chάn et orphisme) que de
spiritualité (conception taoïste de l’univers, « Voie christique »).
L’édition de Madeleine Bertaud n’est pas strictement une édition critique :
elle balaie largement l’œuvre chengienne, dont l’auteur perçoit fortement
l’unité avec empathie et maîtrise.
Madeleine Bertaud est professeur émérite de l’Université de Lorraine. Après
une carrière consacrée à la littérature française du XVIIe siècle, elle étudie
depuis une quinzaine d’années l’œuvre de François Cheng.
En échange de notre sang
Que la terre cent fois brûlée
Nous sait bon gré d’être vivants.
François Cheng écrivit ce quatrain vers 1958-1960, alors qu’il en était encore
à apprendre la langue française. Tout au long de sa pratique poétique
inventive, Cheng a investi de nombreux genres littéraires ; il revient
aujourd’hui au quatrain. Celui-ci lui permet de réunir tradition chinoise et
tradition française. En l’adoptant, l’académicien confirme son appartenance à
ce double fond – quant à la forme, concise et dense à la fois, et quant à un
contenu duel, tant en matière de poétique (chάn et orphisme) que de
spiritualité (conception taoïste de l’univers, « Voie christique »).
L’édition de Madeleine Bertaud n’est pas strictement une édition critique :
elle balaie largement l’œuvre chengienne, dont l’auteur perçoit fortement
l’unité avec empathie et maîtrise.
Madeleine Bertaud est professeur émérite de l’Université de Lorraine. Après
une carrière consacrée à la littérature française du XVIIe siècle, elle étudie
depuis une quinzaine d’années l’œuvre de François Cheng.
S'identifier pour envoyer des commentaires.