- EAN13
- 9782724615722
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 06/11/2014
- Collection
- Relations Internationales
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Integration et déviance au sein du système international
Soraya Sidani
Presses de Sciences Po
Relations Internationales
Qu'un État refuse de ratifier les conventions multilatérales ou qu'il conteste
l'ordre international, et l'on parle d’« État déviant », voire d’« État voyou
», tels l’Iran, le Venezuela ou la Somalie. Mais quid des États-Unis ou de la
Chine qui, par exemple, n’ont pas ratifié le Statut de Rome créant la Cour
pénale internationale ? Dans un espace mondial qui tend vers une intégration
croissante et une densification des échanges entre États, le nombre de traités
internationaux ratifiés permet de mesurer à la fois le degré d’intégration des
États et leur marginalisation active ou subie. La déviance des États relève de
postures distinctes, qu’il s’agisse d’écarts par rapport aux normes liés à
d’importants handicaps structurels empêchant des États pauvres ou isolés
d’exister sur la scène internationale, du choix de superpuissances de se
positionner au-dessus du système ou encore de la volonté d’États émergents de
se placer en outsider face à l’ordre imposé par les puissances dominantes. Un
éclairage précieux sur les modalités de la participation des États au système
international, sur le rôle des Nations unies, des organisations régionales et
des ONG, et une vision nouvelle des relations multilatérales dans un monde
post-2001.
l'ordre international, et l'on parle d’« État déviant », voire d’« État voyou
», tels l’Iran, le Venezuela ou la Somalie. Mais quid des États-Unis ou de la
Chine qui, par exemple, n’ont pas ratifié le Statut de Rome créant la Cour
pénale internationale ? Dans un espace mondial qui tend vers une intégration
croissante et une densification des échanges entre États, le nombre de traités
internationaux ratifiés permet de mesurer à la fois le degré d’intégration des
États et leur marginalisation active ou subie. La déviance des États relève de
postures distinctes, qu’il s’agisse d’écarts par rapport aux normes liés à
d’importants handicaps structurels empêchant des États pauvres ou isolés
d’exister sur la scène internationale, du choix de superpuissances de se
positionner au-dessus du système ou encore de la volonté d’États émergents de
se placer en outsider face à l’ordre imposé par les puissances dominantes. Un
éclairage précieux sur les modalités de la participation des États au système
international, sur le rôle des Nations unies, des organisations régionales et
des ONG, et une vision nouvelle des relations multilatérales dans un monde
post-2001.
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