- EAN13
- 9782753566705
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 22/11/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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1830, le peuple de Paris
Révolution et représentations sociales
Nathalie Jakobowicz
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Les 27, 28 et 29 juillet 1830, le peuple de Paris apparaît sur le devant de la
scène. De Victor Hugo à Casimir Delavigne, tous les contemporains soulignent
cette présence populaire dans les combats des Trois Glorieuses. Les vertus
populaires sont incessamment rappelées, comme la fraternité des combattants,
la participation féminine ou encore l’idée d’un peuple qui saura terminer la
Révolution. Images, chansons, théâtres et presse se font l’écho de cette
vision mythique du peuple en Juillet. À la fin de la Restauration, prédomine
dans l’imaginaire social l’opposition manichéenne entre un bon et un mauvais
peuple, conduisant à un éparpillement des visions sur le peuple. La révolution
de 1830 permet l’apparition d’une figure unanime et consensuelle, rassurant
les pouvoirs publics et le gouvernement, mais celle-ci est bouleversée par les
évolutions politiques et sociales qui marquent les débuts du régime de
Juillet. Le bon peuple de Juillet, manifestant dans les rues de la capitale,
s’est métamorphosé en danger pour le pouvoir tout juste installé. Le spectre
des classes dangereuses se fait jour, annonçant l’apparition des « sauvages
dans la cité ». Cet ouvrage se penche sur les grandes évolutions d’un
imaginaire collectif, d’une catégorie floue à une figure mythique et
clairement identifiable, portée par Juillet, pour aboutir à une vision
dangereuse du peuple au début de l’année 1831.
scène. De Victor Hugo à Casimir Delavigne, tous les contemporains soulignent
cette présence populaire dans les combats des Trois Glorieuses. Les vertus
populaires sont incessamment rappelées, comme la fraternité des combattants,
la participation féminine ou encore l’idée d’un peuple qui saura terminer la
Révolution. Images, chansons, théâtres et presse se font l’écho de cette
vision mythique du peuple en Juillet. À la fin de la Restauration, prédomine
dans l’imaginaire social l’opposition manichéenne entre un bon et un mauvais
peuple, conduisant à un éparpillement des visions sur le peuple. La révolution
de 1830 permet l’apparition d’une figure unanime et consensuelle, rassurant
les pouvoirs publics et le gouvernement, mais celle-ci est bouleversée par les
évolutions politiques et sociales qui marquent les débuts du régime de
Juillet. Le bon peuple de Juillet, manifestant dans les rues de la capitale,
s’est métamorphosé en danger pour le pouvoir tout juste installé. Le spectre
des classes dangereuses se fait jour, annonçant l’apparition des « sauvages
dans la cité ». Cet ouvrage se penche sur les grandes évolutions d’un
imaginaire collectif, d’une catégorie floue à une figure mythique et
clairement identifiable, portée par Juillet, pour aboutir à une vision
dangereuse du peuple au début de l’année 1831.
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