De Rivoli à Bercy, Souvenirs d'un inspecteur des finances 1952-1998
EAN13
9782821837058
Éditeur
Institut de la gestion publique et du développement économique
Date de publication
Collection
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Langue
français
Fiches UNIMARC
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De Rivoli à Bercy

Souvenirs d'un inspecteur des finances 1952-1998

Institut de la gestion publique et du développement économique

Histoire économique et financière - XIXe-XXe

Indisponible
Fils et petit-fils de fabricants de soierie lyonnais, Guy Delorme choisit le
service de l'État alors que son milieu familial ne l'y prédispose guère : «
...la formation reçue chez les jésuites, le hasard et un peu de chance ont
sans doute une part dans cette orientation » répond lui-même Guy Delorme à un
ami qui interroge « pourquoi l'Inspection des finances ? » Le hasard qui lui
met sous les yeux en 1952 une petite brochure sur le concours de l'Ecole
nationale d'administration alors qu'il poursuit des études de droit et de
lettres à la faculté de Lyon. La chance qui lui fait tirer de « bons sujets »
au concours de sortie et obtenir un rang lui permettant de choisir
l'Inspection. Mais chance et hasard révèlent en réalité une solide vocation
pour le service public auquel Guy Delorme consacrera sa carrière avec passion
et enthousiasme. C'est le récit de ce parcours que le Comité pour l'histoire
économique et financière publie aujourd'hui; un parcours en grande partie
centré sur les questions fiscales. De la modernisation de la régie des
Contributions indirectes, à la mise en place des nombreuses réformes fiscales
des années soixante aux côtés de Valéry Giscard d'Estaing, le lecteur entrera
aisément, grâce à la clarté du récit, dans des domaines importants pour la vie
quotidienne des Français : la fiscalité immobilière et la modernisation du
contentieux fiscal en 1963, la réforme de l'imposition des entreprises et la
création de l'avoir fiscal en 1965, la généralisation de la TVA en 1966...
Dans sa préface, Valéry Giscard d'Estaing évoque « ...ces années de travail
intense. Nous avions conscience d'aller dans la bonne direction et si Guy
Delorme, et avec lui, l'ensemble de l'état-major de la direction générale des
Impôts, ont tant et si bien oeuvré, c'est parce qu'ils se sentaient portés par
la conviction qu'il fallait avancer, malgré les difficultés ».
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