Le roseau pensotant, suivi de Avant la grande réforme de l'an 2000
EAN13
9782940749119
Éditeur
FLORIDES HELVETES
Date de publication
Collection
POCHE SUISSE
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Le roseau pensotant, suivi de Avant la grande réforme de l'an 2000

Florides Helvetes

Poche Suisse

Indisponible
« Depuis le jour où j’ai perdu mon idée, j’ai toujours un calepin et un crayon
dans ma poche. Et, quand l’Esprit m’a fait l’insigne honneur de me visiter, je
traduis immédiatement, avec les pauvres mots du langage humain, la vérité
fulgurante et fugitive qui a brillé une seconde dans la nuit de mon cerveau.
Ces visites sont rares et infiniment brèves. Mais, bon an mal an, la
précaution que je prends me procure une idée par semaine (quelques fois deux)
». De l’utilité d’avoir deux jambes à la recherche de son « soi », armé d’une
plume ravageuse, Henri Roorda s’attaque à des sujets triviaux pour mieux
relever les travers de son temps. Le succès de ses courts billets, publiés
dans la presse, le pousse en 1923 à en réunir une sélection sous le titre Le
roseau pensotant. En 1925, il met sa verve au service de l’enfance et d’une
éducation plus intelligente dans Avant la grande réforme de l’an 2000. Cent
ans plus tard, ses réflexions sans concession conservent toute leur pertinence
et leur fraîcheur. Publiés en 2003 par les éditions L’Âge d’homme, Le roseau
pensotant et Avant la grande réforme de l’an 2000 sont accompagnés dans cette
nouvelle édition d’une préface inédite de Gilles Losseroy, maître de
conférence à l’université de Lorraine. Henri Roorda van Eysinga (1870-1925),
fils d’un fonctionnaire colonial néerlandais exilé en Suisse, a été toute sa
vie maître de mathématiques. Pédagogue libertaire, humoriste sarcastique, il a
publié plusieurs essais et collaboré comme chroniqueur à différents journaux.
Son rire masque élégamment une vision désespérée de la vie qui l’a conduit à
mettre fin à ses jours, non sans s’en expliquer dans Mon suicide. Henri Roorda
van Eysinga (1870-1925), fils d’un fonctionnaire colonial néerlandais exilé en
Suisse, a été toute sa vie maître de mathématiques. Pédagogue libertaire,
humoriste sarcastique, il a publié plusieurs essais et collaboré comme
chroniqueur à différents journaux. Son rire masque élégamment une vision
désespérée de la vie qui l’a conduit à mettre fin à ses jours, non sans s’en
expliquer dans Mon suicide.
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