- EAN13
- 9791026707455
- Éditeur
- Champ Vallon
- Date de publication
- 08/11/2018
- Collection
- La Chose publique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Vies d'hospice
Vivre et mourir en institution au XIXe siècle
Mathilde ROSSIGNEUX-MEHEUST
Champ Vallon
La Chose publique
À rebours de l’association persistante entre hospice et mouroir, le
développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un
souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux. A
Paris particulièrement, en amont des grandes lois républicaines, un vaste
dispositif d’assistance nourrit et loge à vie des milliers de vieux résidents.
Vivre et mourir à l’hospice ou en maison de retraite devient une expérience
ordinaire de la fin de vie. Révélant la place ambiguë que la société française
post-révolutionnaire réserve à ses aînés, faite de rejet et de bienveillance,
l’analyse de la vie privée des hospices permet d’avoir accès au regard des
premières générations d’assistés sur l’aide sociale en France au XIXe siècle.
Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche
historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’université Lumière Lyon
2.
développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un
souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux. A
Paris particulièrement, en amont des grandes lois républicaines, un vaste
dispositif d’assistance nourrit et loge à vie des milliers de vieux résidents.
Vivre et mourir à l’hospice ou en maison de retraite devient une expérience
ordinaire de la fin de vie. Révélant la place ambiguë que la société française
post-révolutionnaire réserve à ses aînés, faite de rejet et de bienveillance,
l’analyse de la vie privée des hospices permet d’avoir accès au regard des
premières générations d’assistés sur l’aide sociale en France au XIXe siècle.
Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche
historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’université Lumière Lyon
2.
S'identifier pour envoyer des commentaires.