- EAN13
- 9782246856108
- ISBN
- 978-2-246-85610-8
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 09/01/2019
- Collection
- Littérature Française
- Nombre de pages
- 144
- Dimensions
- 20,5 x 13 x 1,3 cm
- Poids
- 168 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez 3 confrères du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commanderAutre version disponible
“La vue va de soi, jusqu’au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d’entretien qu’on ne pense jamais à lui…”
Elisabeth Quin découvre que son œil est malade et qu’un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu’elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l’angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l’aube, fragilité de cet œil soudain osculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé…
Elisabeth Quin raconte, avec une sincérité magnifique, cette traversée dont nul ne voudrait - maladie, destin ou don, comment savoir, qui change son quotidien en secret, et le secret en vie quotidienne. Nous l’accompagnons chez les médecins – et c’est Molière, de drôlerie, d’incertitudes, de sciences fausses ou vraies, avec de rares grands humains. Nous la suivons chez les marabouts, qui veulent la protéger de notre regard. Nous découvrons ses lectures, de Lusseyran à Hervé Guibert et Jim Harrison. Et comme elle, nous travaillons nos sens : fermer les yeux sous la douche ; marcher dans la forêt, la main dans celle de son compagnon ; écouter les oiseaux ; penser aux paysages ; écouter la nuit ; s’imaginer sans miroir, vue et malvoyante, prisonnière mais au-delà…
La nuit se lève est ce récit, d’une beauté sublime, drôle à chaque page, terrifiant parfois, métaphysique malgré lui, sensuel, vivace – et contre toute attente, une marche vers la sagesse.
Elisabeth Quin découvre que son œil est malade et qu’un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu’elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l’angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l’aube, fragilité de cet œil soudain osculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé…
Elisabeth Quin raconte, avec une sincérité magnifique, cette traversée dont nul ne voudrait - maladie, destin ou don, comment savoir, qui change son quotidien en secret, et le secret en vie quotidienne. Nous l’accompagnons chez les médecins – et c’est Molière, de drôlerie, d’incertitudes, de sciences fausses ou vraies, avec de rares grands humains. Nous la suivons chez les marabouts, qui veulent la protéger de notre regard. Nous découvrons ses lectures, de Lusseyran à Hervé Guibert et Jim Harrison. Et comme elle, nous travaillons nos sens : fermer les yeux sous la douche ; marcher dans la forêt, la main dans celle de son compagnon ; écouter les oiseaux ; penser aux paysages ; écouter la nuit ; s’imaginer sans miroir, vue et malvoyante, prisonnière mais au-delà…
La nuit se lève est ce récit, d’une beauté sublime, drôle à chaque page, terrifiant parfois, métaphysique malgré lui, sensuel, vivace – et contre toute attente, une marche vers la sagesse.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Le détail qui tue, Petit précis de style de Marcel Proust à RihannaElisabeth Quin, François ArmanetFlammarion
-
The killer detail, Defining moments in fashion : sartorial icons from Cary Grant to Kate MossFrançois Armanet, Elisabeth QuinFlammarion
-
Le détail qui tue, Petit précis de style de Marcel Proust à RihannaFrançois Armanet, Elisabeth QuinFlammarion
-
Karl Lagerfeld, parcours de travail - [exposition, Paris, Maison européenne de la photographie, 15 septembre-31 octobre 2010], [exposition, Paris, Maison européenne de la photographie, 15 septembre-31 octobre 2010]Jean-Luc Monterosso, Elisabeth Quin, Anne Cartier-Bresson, Maison européenne de la photographieSteidl