Peut-on gagner sa vie sans perdre son âme ?, La doctrine sociale de l'Eglise comme chemin de sainteté
EAN13
9782889594795
ISBN
978-2-88959-479-5
Éditeur
Parole et silence
Date de publication
Collection
ESSAI
Dimensions
21 x 14 x 1,7 cm
Poids
278 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Peut-on gagner sa vie sans perdre son âme ?

La doctrine sociale de l'Eglise comme chemin de sainteté

De

Parole et silence

Essai

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Est-il légitime de vouloir réussir sa vie ? Est-il moral de gagner de l'argent, de réussir dans son activité professionnelle ? Sinon, quel serait le chemin qui satisferait ce qu'il est convenu de reconnaître dans l'enseignement moral ? On se trouve immédiatement confronté à une véritable problématique de société. Telle qu'elle est posée, cette question comporte une part d'ironie, voire de provocation. Elle s'articule autour du précepte évangélique : « Qui voudra sauver sa vie la perdra » (Mc 8,35 ; Mt 16,25). Pourtant, une telle question a toute sa pertinence si l'on distingue bien les plans ; de quoi parle-t-on en posant cette question et que nous dit l'Évangile ? La parole de Jésus doit être resituée dans son contexte : le sermon sur la montagne. Jésus y donne une charte de vie en vue du Royaume qui vient. Cet enseignement signifie que la logique purement matérialiste ne conduit pas au salut, tandis que la recherche du Royaume, qui consiste à perdre sa vie pour le Christ, est paradoxalement chemin de vie. Mais le Christ ne nous invite pas à nous croiser les bras ou à nous tourner les pouces, comme si la voie du far niente était recommandée. Au contraire, il s'agit de se retrousser les manches ; c'est ce qui ressort de la parabole des talents, ou des injonctions de saint Paul aux Thessaloniciens[.
Ce qui ressort de l'Évangile, c'est qu'il existe différentes manières de gagner sa vie et que ces différents chemins engagent le salut, engagent notre relation à Dieu. « Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu » dit un jour Jésus à un scribe. Ce dernier avait reconnu dans les commandements de l'amour de Dieu et du prochain des principes de plus grande valeur que l'offrande d'holocaustes et de sacrifices (Mc 12,34). On comprend que la manière de vivre et d'exercer une activité professionnelle peut être chemin de salut, chemin de perfection, de sainteté. Ainsi donc, on pourrait comprendre la question du rapport entre réussite et salut selon un mode inversé : je ne serai pas sauvé « malgré » mon labeur professionnel, malgré ma persévérance et peut être les succès que ce labeur induit, mais grâce à tout cela.
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