- EAN13
- 9782914704885
- ISBN
- 978-2-914704-88-5
- Éditeur
- Jigal
- Date de publication
- 05/2012
- Collection
- JIGAL POLAR
- Nombre de pages
- 344
- Dimensions
- 21 x 14 x 2,7 cm
- Poids
- 400 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Violents de l'automne
Par l’auteur du Prix SNCF du Polar 2011
De Philippe Georget
Jigal
Jigal Polar
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Les Violents de l'automne
Après avoir surfé sur tous les prix polars avec son premier roman, L’été tous les chats s’ennuient, récompensé par le Prix du Premier Roman Policier et le Prix SNCF du Polar 2011, après nous avoir assené une sacrée claque avec un incroyable second roman, Le Paradoxe du cerf-volant, Philippe GEORGET nous propose aujourd’hui de retrouver le héros fétiche de son premier polar. Sebag est flic au commissariat de Perpignan. C’est un flic réputé et talentueux, doté d’un sixième sens imparable et qui excelle à se glisser dans la peau de l’assassin, à renifler sa piste en s’imprégnant des lieux... Sebag est un intuitif qui promène sur chacune de ses enquêtes un regard inspiré qui lui permet (souvent) d’aller dénicher la vérité là où elle se planque ! C’est aussi un père attentionné et un mari amoureux parfois rongé de doutes... Bref un homme sensible, au monde, à ses proches, à ses incertitudes... Dans ce troisième roman, LES VIOLENTS DE L’AUTOMNE, Philippe Georget nous entraîne sur les traces d’une communauté bousculée par l’Histoire et aujourd’hui en voie d’extinction, celle des pieds-noirs. Cinquante ans plus tard subsistent les souvenirs emmêlés... Ceux de la vie au pays, l’amertume et la désillusion du départ annoncé, la folie, la trahison, les exactions des combattants, la guerre bien sûr, une sale guerre comme les autres, escortée de son cortège de saloperies... Puis le débarquement sur cette terre d’accueil inconnue et inhospitalière. Et la vie qui va... nostalgique ! On frôle avec frissons, au travers de ces pages un goût de sang et de fleur d’oranger, de senteurs d’épices et de détresse, de douceur d’une époque révolue et de peur ! La performance c’est la capacité de Philippe Georget à nous entraîner insidieusement au bout du récit, pris dans les mailles d’un filet qu’il a adroitement tressé. De fil en aiguille, de page en page, de vies bancales en vieilles histoires, de souvenirs heureux en explosions de haine, on est happé par ce style et ces mots tissés de main de maître. Du style précisément, une atmosphère moite, des doutes existentiels, des flash-back saisissants, des vies minuscules, des personnages criants de réalisme...
Philippe Georget nous confirme avec brio son réel talent de conteur. Du grand art !