- EAN13
- 9791096997343
- ISBN
- 979-10-96997-34-3
- Éditeur
- OMBLAGES
- Date de publication
- 03/10/2024
- Collection
- OMBLAGE
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 22 x 14,5 x 1 cm
- Poids
- 250 g
- Fiches UNIMARC
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Si Zeyneb Hanoum — nom de plume de Hadidjé Zennour, fille du ministre des Affaires étrangères du sultan ottoman Abdülhamid II — reçut une éducation plus étendue que la plupart de ses concitoyennes, ce n’était certes pas pour encourager son indépendance d’esprit, mais plutôt pour en faire un meilleur parti pour l’élite de l’Empire. Toutefois, cette ouverture sur le monde, alliée à sa forte volonté, la poussa à se rebeller contre le sort qui lui était destiné et à jeter un regard critique tant sur sa propre culture que sur celles qu’elle connut ensuite.
En 1904, elle rencontra à Istamboul Pierre Loti, qu’elle fascina tant qu’il en fit l’une des héroïnes de son roman Les Désenchantées ; cette amitié, avec la brutalité croissante du régime hamidien, lui inspira le plan de fuir l’Empire ottoman pour la France, ce qu’elle fit en 1906. Accompagnée de sa soeur, elle participa à la vie mondaine et intellectuelle de Paris et elle entretint une importante correspondance avec des figures telles que la journaliste britannique Grace Ellison. C’est cette dernière qui la poussa à publier ses souvenirs européens (dont Grace Ellison fut la préfacière), où elle observe avec sagacité et humour les conditions respectives des femmes turques et européennes, les stéréotypes orientalistes dont on l’affuble et les moeurs étranges des Parisiens.
Son témoignage, publié pour la première fois à Londres en 1913 et inédit en français, conserve une modernité frappante, n’épargnant ni l’Orient, ni l’Occident dans sa critique de toute entrave à la liberté.
En 1904, elle rencontra à Istamboul Pierre Loti, qu’elle fascina tant qu’il en fit l’une des héroïnes de son roman Les Désenchantées ; cette amitié, avec la brutalité croissante du régime hamidien, lui inspira le plan de fuir l’Empire ottoman pour la France, ce qu’elle fit en 1906. Accompagnée de sa soeur, elle participa à la vie mondaine et intellectuelle de Paris et elle entretint une importante correspondance avec des figures telles que la journaliste britannique Grace Ellison. C’est cette dernière qui la poussa à publier ses souvenirs européens (dont Grace Ellison fut la préfacière), où elle observe avec sagacité et humour les conditions respectives des femmes turques et européennes, les stéréotypes orientalistes dont on l’affuble et les moeurs étranges des Parisiens.
Son témoignage, publié pour la première fois à Londres en 1913 et inédit en français, conserve une modernité frappante, n’épargnant ni l’Orient, ni l’Occident dans sa critique de toute entrave à la liberté.
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