- EAN13
- 9782876788213
- ISBN
- 978-2-87678-821-3
- Éditeur
- Aube
- Date de publication
- 2003
- Collection
- Monde en cours
- Dimensions
- 19 x 11,5 x 0,7 cm
- Poids
- 75 g
- Code dewey
- 301.092
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un monde pluriel mais commun
entretiens avec François Ewald
De Bruno Latour, François Ewald
Aube
Monde en cours
Rejetant l’idée admise par la majorité de nos contemporains d’une « modernité » comme modèle de compréhension du monde, M. Latour analyse de façon critique les sociétés contemporaines. Sa vision problématique des situations actuelles en a fait l’un des représentants de la nouvelle sociologie française engagée dans la compréhension des défis du monde actuel qui se donne pour but favoriser le changement.
Dans cet ouvrage, Bruno Latour met au centre de son analyse la compréhension que l’homme actuel se fait de la société : il revient sur son parcours d’anthropologue, de sociologue et de philosophe. Il se veut un observateur attentif des sociétés contemporaines en recherchant ce qu’il appelle leurs vérités les plus essentielles.
Il dit partir du constat de la pluralité dans un monde qu’il voudrait « commun », il précise au fil de la discussion sa vision du pouvoir (la politique), du divin (la religion) de leurs relations conflictuelles… Passionné de sociologie des sciences, il nous livre ses approches sur une société traversée de risques et de menaces où l’on donne trop souvent le dernier mot à des « experts » espérant qu’ils aient les capacités pour distinguer « le vrai du juste ».
En élève de Max Weber, l’auteur nous explique l’importance de ne pas dissocier les faits et les valeurs exprimant ce que cette séparation peut avoir de « catastrophique » et que cette vision passéiste n’amène finalement à rien. Dissocier faits et valeurs est à priori, une approche très intéressante, du fait qu’elle donne tout son sens aux institutions mises en place. Mais cette séparation, selon l’auteur, mettrait les scientifiques en situation délicate, rendant l’expertise difficile et la politique impossible. Un scientifique ne pouvant s’en tenir juste aux faits, et un politique ne pouvant pas se limiter uniquement aux valeurs.
L’auteur s’accorde ainsi avec les critiques actuels de la science et de la politique, pour constater que celles-ci, en l’état, sont impuissantes à apporter chacune des solutions aux défis actuels, ce qui favorise le développement d’une situation de crise à toutes les échelles, crise qui risque d’empirer très rapidement dans les prochaines années.
Dans cet ouvrage, Bruno Latour met au centre de son analyse la compréhension que l’homme actuel se fait de la société : il revient sur son parcours d’anthropologue, de sociologue et de philosophe. Il se veut un observateur attentif des sociétés contemporaines en recherchant ce qu’il appelle leurs vérités les plus essentielles.
Il dit partir du constat de la pluralité dans un monde qu’il voudrait « commun », il précise au fil de la discussion sa vision du pouvoir (la politique), du divin (la religion) de leurs relations conflictuelles… Passionné de sociologie des sciences, il nous livre ses approches sur une société traversée de risques et de menaces où l’on donne trop souvent le dernier mot à des « experts » espérant qu’ils aient les capacités pour distinguer « le vrai du juste ».
En élève de Max Weber, l’auteur nous explique l’importance de ne pas dissocier les faits et les valeurs exprimant ce que cette séparation peut avoir de « catastrophique » et que cette vision passéiste n’amène finalement à rien. Dissocier faits et valeurs est à priori, une approche très intéressante, du fait qu’elle donne tout son sens aux institutions mises en place. Mais cette séparation, selon l’auteur, mettrait les scientifiques en situation délicate, rendant l’expertise difficile et la politique impossible. Un scientifique ne pouvant s’en tenir juste aux faits, et un politique ne pouvant pas se limiter uniquement aux valeurs.
L’auteur s’accorde ainsi avec les critiques actuels de la science et de la politique, pour constater que celles-ci, en l’état, sont impuissantes à apporter chacune des solutions aux défis actuels, ce qui favorise le développement d’une situation de crise à toutes les échelles, crise qui risque d’empirer très rapidement dans les prochaines années.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Quelle économie politique pour la France ?, Pour un nouveau pacte État-entreprises-citoyensFrançois Ewald, Yves PerrierÉditions de l'Observatoire
-
Théories et institutions pénales, Cours au collège de france, 1971-1972François Ewald, Alessandro Fontana, Michel FoucaultPoints
-
Leçons sur la volonté de savoir; suivi de Le savoir d'Oedipe, Cours au collège de france, 1970-1971François Ewald, Alessandro Fontana, Michel FoucaultPoints
-
Le principe de précaution, « Que sais-je ? » n° 3596François Ewald, Christian Gollier, Nicolas De SadeleerQue sais-je ?
-
La religion à l'épreuve de l'écologie - suivi de Exégèse et OntologieBruno LatourEmpêcheurs de penser en rond