FAMILLES A LA LOUPE, une histoire des parents et des enfants
EAN13
9782020893107
ISBN
978-2-02-089310-7
Éditeur
Seuil Jeunesse
Date de publication
Collection
ART
Nombre de pages
60
Dimensions
33,6 x 27,7 x 1,3 cm
Poids
858 g
Code dewey
306.85
Fiches UNIMARC
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Familles A La Loupe

une histoire des parents et des enfants

De

Seuil Jeunesse

Art

Indisponible
Pères et grands-pères : une tendresse nouvelleFamilles à la loupeRemontons le temps à la rencontre des familles d'autrefois.Découvrons la tendresse des parents égyptiens pour leur progéniture à l'époque des pharaons, le Moyen Âge où l'enfance est si courte, l'autorité absolue du père de l'Ancien Régime sur sa femme et ses enfants, les millions de bébés envoyés en nourrice loin de leur famille au XVIIe siècle...Au fil des siècles, parents, grands-parents et enfants nous racontent leur vie quotidienne en famille.Je m'occupe de mes petits-enfants : je les garde à l'occasion et ils peuvent compter sur moi s'il arrive quelque chose à leurs parents. Je suis heureux de pouvoir profiter d'eux, car, auparavant, la courte espérance de vie permettait rarement de les voir naître. Aujourd'hui, on vit plus longtemps, mais la mortalité infantile est encore terrible : plus d'un enfant sur quatre n'atteint pas l'âge de un an.Ma mère nous regarde toujours avec amour et bienveillance. Elle nous élève avec douceur en suivant les conseils des moralistes qui réfléchissent à la pédagogie et à la place de l'enfant. Pour les philosophes, comme le Français Jean-Jacques Rousseau, l'enfance est un âge à part entière, un âge bon et innocent. Mes parents sont soucieux de mon instruction ; ils m'envoient à l'école, tandis que la plupart des enfants du village vont seulement au catéchisme, le seul enseignement obligatoire pour tous les petits Français.Très attaché à mes enfants, je suis attentionné lorsqu'ils sont malades, désespéré lorsqu'ils meurent. Je me sens rassuré de voir que mes fils sont vifs et en bonne santé. Malheureusement, partout en Europe, dans les villes, il n'y a jamais eu autant de petits abandonnés que durant ce siècle : les hôpitaux pour enfants trouvés se multiplient. C'est la misère qui pousse les familles à confier leurs nouveau-nés : ils espèrent qu'ainsi leur sort sera meilleur. Sur les petits billets accrochés par les parents aux langes des bébés, on peut souvent lire leur détresse de devoir s'en séparer et leur espoir de les reprendre un jour. C'est pourquoi les abandonnés portent souvent sur eux un signe de reconnaissance, un modeste bijou, une croix ou un mouchoir brodé. Mais plus de la moitié des enfants recueillis par les hôpitaux meurent avant leur première année !
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